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Test de la Garmin MARQ (Gen 2) Adventurer Daniel Gérard

Test de la Garmin MARQ (Gen 2) Adventurer

Lorsque le Gestionnaire E-Boutique Daniel Gerard me propose de tester la montre Garmin Marq Adventurer, le sportif que je suis ne peut dire non, surtout devant un aussi joli petit bijou. J’accepte volontiers, et avec célérité. Je décide même de mettre de côté mes convictions : même s’il s’agit de Garmin (ma montre connectée est bien entendu d’une autre marque) et qu’un jour j’ai décidé de sortir du monopole Garmin, je finis par céder aux promesses de cette montre connectée.

Mon année sportive doit se finir tranquillement sans gros objectif de course. Il s’agit pour moi de finir cette saison 2023 qui m’a amenée de semi-marathon, en triathlon L et un périple de 1200 km en pignon fixe à travers la France : une année à 4 000 kilomètres de vélo, 1100 kilomètres  de course à pied et 120 kilomètres de natation en piscine et en eau vive. 

Il s’agit pour moi de maintenir l’état de forme en vue des objectifs de 2024 : semi-marathon de Nancy, marathon de Fribourg, triathlon L de Troyes, et périple vélo dans le Massif Central.

La Technologie À L’Épreuve Du Sport

Pour commencer, je télécharge l’appli Garmin Connect et je rentre mes données physiologiques. Le geek que je ne suis absolument pas, est surpris : ça fonctionne ! La montre se connecte sans souci. L’application est sobre, trop à mon goût, mais on y reviendra. Je préfère mon appli actuelle et il m’est difficile de changer. Je suis fidèle ! Mais bon, il faut que j’aille au bout du test, le réaliser avec acuité … Il en va de ma crédibilité.

Je poursuis par le paramétrage de la montre : écran d’accueil multiple et colorisé que je peux changer à l’envie, paramétrage de mes sports préférés, paramétrage des différents écrans en mode activités : c’est facile, c’est sympa, c’est beau. Avec toutes ces configurations possibles, je personnalise la montre : LA Garmin Marq Adventurer devient MA Garmin Marq Adventurer. En plus avec son bracelet cuir, je vais pouvoir faire le Dandy : bijou technologique, bijou tout court. Invité à un mariage de triathlètes, je ne résiste pas à l’idée de parader : il faut que je la porte ! il faut que je la montre !

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Tous les paramètres sportifs sont désormais définis. Maintenant, quoi ? La montre me propose de rentrer les paramètres physiologiques ??? Je suis un sportif moi, je n’ai pas besoin de ces données ! Je connais mon corps et mes statistiques …… 100 bonard, multi marathonien, triathlète, amateur de raids en pignon fixe, jusqu’à maintenant tout a été fait à la sensation physiologique. Seul le côté données sportives m’intéresse : ma FCM et ma VMA clairement définies suffisent à construire mes séances et à travailler mes seuils d’intensité. Seules ces dernières données cardinales à mes yeux sont importantes : je décide de passer outre. 

Tout est maintenant en place : outre son prix, cette montre est belle, très facile à paramétrer. Cependant, je ne lâche pas mon autre montre connectée pour autant : à mon poignet gauche, elle est accompagnée de la garmin au poignet droit. Cela me permettra de comparer les données entre les deux appareils. 

Et là encore, la montre connectée Garmin fait des prouesses : elle va trouver les satellites en un temps record, alors que mon autre montre connectée me laisse le temps de relacer encore et encore mes baskets avant de détecter les satellites. Et c’est parti ! 

Après quelques centaines de mètres : elle est légère cette Garmin, je la sens à peine alourdir mon poignet. Les matériaux utilisés (titane et verre en cristal de saphir) offrent une légèreté redoutable.

Après quelques kilomètres : les données sont très lisibles. Même avec mes yeux qui devraient porter des lunettes, j’arrive à lire facilement les données de la montre.

Résultat à l’arrivée : en course à pied et vélo les données GPS sont sensiblement les mêmes qu’avec mon autre montre connectée. Quelques mètres de décalage, mais rien d’extraordinaire. Les données de fréquence cardiaque sont par contre plus contrastées : je remarque jusqu’à 4 pulsations moyenne de différence entre les deux montres (en moins pour la Garmin). En natation alors c’est flagrant : les deux GPS me donnent sur 1000 mètres de nage en eau vive, plus de 50 m de différence et surtout une fréquence cardiaque totalement différente : tandis que la première montre connectée me donne des données anaérobie, la montre Garmin MARQ Adventurer me donne un travail aérobie ! Au ressenti, je donne donc ma préférence à la Garmin…. En termes d’analyse des résultats, je préfère également les données de la Garmin qui est plus proche de ce que je ressens. 


C’est clair, ce petit bijou commence à me tenir à cœur !

À Vos MARQ, Prêts, À L’Aventure

Les sorties se succèdent alternant nage en eau vive, vélo ou course à pied. Je m’amuse même à réaliser des enchainements. Ce beau bijou (au sens propre comme au sens figuré) tient la charge pendant 16 jours ! Incroyable. Je n’en reviens pas …. Il y a toujours des « piles » dans la montre, on a l’impression de ne jamais la remettre en charge.

Petit à petit les données s’accumulent ainsi que les ennuis personnels. Assez graves pour impacter mon moral, mon sommeil, mon équilibre physiologique. Je me rappelle que la montre Garmin me propose un suivi santé. Elle me devient vite indispensable : gestion du sommeil, de la sieste, fréquence cardiaque, body batterie, score d’endurance, récupération : tout est enregistré et ce n’est pas du gadget. Mon ressenti de sportif expert est corroboré par les données de la montre. Aucune fatigue physique, mais une lassitude physiologique qui impacte très clairement mes scores d’entrainement. Eureka ! j’ai compris. Toutes ces composantes sont fondamentales pour mon équilibre. Mais en plus, ce bijou de technologie fait des relevés en permanence, croise les scores et analyse la forme pour proposer des séances d’entrainements.

Je fatigue, je n’ai plus envie de m’entrainer. Je décide alors de m’appuyer sur les séances d’entrainements clé en main.

Sérieux, c’est bon pour les débutants ce truc !

Et pourtant, je décide d’essayer : c’est parti pour une séance de 40 minutes : 10 minutes en échauffement (6 minutes au kilo), 15 minutes de travail au seuil à 4’45 au kilo, suite et fin de la séance en endurance douce. Allez je tente !  Non mais tu le crois toi ? elle vibre et m’indique que je pars trop vite ! J’écoute et je ralentis. Feu, c’est parti pour la partie au seuil : je découvre que c’est costaud ce qu’elle me demande là ! Les données s’affichent instantanément ! Je suis dans la zone cible ! Je m’accroche jusqu’à la fin du travail au seuil et la dernière partie de cette séance : le final en endurance douce : de nouveau 6 minutes au kilo. Et là encore, elle vibre et m’annonce que je suis trop lent. Oh là doucement j’ai envie de récupérer ! Mais non, il faut que je finisse le travail. Et comme si cela ne suffisait pas elle me demande à la fin comment était ma séance.

Le pire je crois est qu’elle est capable de s’adapter pour me proposer une séance prochaine encore plus adaptée. Je n’en crois pas mes yeux. Trois mois plus tard, cette montre ne quitte plus mon poignet. Elle est devenue indispensable à mon suivi sportif et physiologique. Alors, je regarde mes données sur mon application : 

Garmin à gauche, discipline par discipline : c’est sobre. J’ai du mal à visualiser les totaux.

Mon autre montre connectée à droite : des points de couleurs différentes indiquent mes activités. Les totaux. C’est très visuel. 

« Monsieur Garmin, ne pouvez-vous pas rendre votre application un peu plus visuelle ? » Telle était la question que je me suis posée. Petit à petit, je commence à changer d’avis. Certes, l’autre application est plus visuelle, mais aussi plus addictive. Je me retrouve au quotidien à cumuler des points de couleur, en quantité et plus forcément en qualité. Garmin Connect propose quant à lui un rendu sobre qu’une fois encore, on peut paramétrer. Ajouter les données sportives ET physiologiques, ne garder que les sportives. À bien y réfléchir, cette façon de faire est plus responsable : on ne court pas après le point de couleur, on court pour se préparer à une performance. 

Et là encore, la Garmin Marq Adventurer m’est précieuse : mon premier marathon réalisée en 2003 à Amsterdam a été couru en 3h28. 21 ans plus tard à 59 ans je vise de battre ce temps pour un dernier marathon : on prend les paris que ce petit bijou peut m’y aider ? Mettre en œuvre une préparation tant physique que physiologique, prendre appui sur des séances proposées par la montre. Je me sens en mesure de réitérer cette petite performance. 

Réponse le 7 avril à l’arrivée du marathon de Fribourg.

A tout bientôt pour de nouvelles aventure(r) avec Garmin Marq !

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